marche, parcours

actuellement : c’est où, quand et ça fait quoi ?

un parcours peu connu et surprenant : la descente du gier, de la jasserie (source du gier, dans le massif du pilat, département de la loire) à givors (confluence avec le rhône, département du rhône) ; mai ou juin 2015, sur un week-end, dans le cadre du projet de recherche « ville ordinaire et métropolisation », une marche du « parc naturel » à la « nature en ville », le gier comme rivière sauvage et urbaine, la vallée du gier comme espace d’une écologie mélangée.

marcher, parcourir, pourquoi faire ?

marcher, courir et parcourir, mesurer, ressentir, partager, marcher vers son destin ou vivre ivre comme un pied, courir à la catastrophe ou les rues, courir après le temps, après son ombre, comme un dératé, sa chance, à perdre haleine, marcher sur une ville, les deux pieds dans la merde, vivre à pied d’œuvre et mourir à pied sec, avoir les doigts de pied en éventail, paumes ouvertes, et voter avec ses pieds ou encore donner un coup de pied dans la fourmilière, un coup de boule comme le pape françois, ramper, dormir, observer, rencontrer, mesurer, dessiner, cartographier, écouter, sentir, envelopper, amuser, ne rien faire, disparaître ; le parcours est tout ça à la fois, il est la marche ou tout autre mode qui n’altère pas ses qualités de marchabilité et d’habitabilité, sauvegarde l’art de la disparition. nous avons éprouvé la richesse des parcours partagés ici et ailleurs.
depuis 2007, nous avons développé des parcours dans nos explorations gratuites et discrètes, des parcours urbains dans les « midi-minuit » aussi, tenus ici et là, une manière à nous de partager la connaissance et la découverte entre habitants, visiteurs et professionnels, de créer de l’inédit, quelque chose